District des montagnes / Le bicephalisme à la tête d’une mutuelle à Bangolo-Tahouaké , engendre une escalade de violence.

Plus d’un mois après l’élection de la présidente de la mutuelle de développement et social de Bangolo- Tahouaké ( MUDESBAT), Guéladé Blandine, la cohabitation n’est plus parfaite entre les fils de cette localité . Pour cause , il y a eu une dissidence occasionnée par l’un des trois candidats battus. 

En effet cette dissidence, est occasionnée par le sieur Batahi Charles , qui conteste un résultat clair de 72 % , à l’issu d’un vote en faveur de maître Guéladé Blandine , greffière au tribunal de Cuiglo. » Quand on sait que ce résultat est reconnu par le corps préfectoral de Guinglo-Tahouké chef lieu de sous-préfecture , et qu’il est contesté  par la dissidence, elle aussi soutenue par le chef de village l’honorable Guy De Maupassant , celui-ci encouragé par le vice président du conseil régional du Guemon chargé de Bangolo Guéi Bahie André  , on se demande ce qui les motive à poser un tel acte .  » se sont interrogés des jeunes du village  qui ont requis l’anonymat . De source concordante , il y a eu un semblant d’investiture de la mutuelle dissidente , par le président de région Célestin Doh dit Adjaro 

Une chose est certaine , est qu’il y a eu élection , et que la greffière a été déclarée  présidente de la MUDESBAT. Mais le hic , est qu’elle ne peut pas travailler parce que les contestataires ont créé un climat de représailles qui ne dit pas son nom.

Une autre réalité , est que  depuis lors des échauffourées , entre les deux camps opposés ont engendré une escalade de violence , qui ont fait entrer des forces de l’ordre en action .  » Contrairement à ce que nous attendions , ces forces qu’on croyait républicaine , ont plutôt jeté  leur dévolu sur les membres de la mutuelle officiellement élue et nous ont brutalisé , comme si elles étaient instrumentalisées  » a déploré maître Guéladé Blandine dans un échange avec la presse .

Vivement que les autorités compétentes prennent le taureau par les cornes en réglant  définitivement  cet imbroglio, et surtout faire parler le droit . Car dans chaque village il y a une seule mutuelle de développement reconnue par l’administration . Sinon si rien n’est fait , Bangolo-Tahouaké , sera une bombe à retardement où les représailles entres des frères peuvent survenir à tout moment .

Sosthène Guéi