Université de Man/ Point de presse sur la situation du décès de l’assistant maître Kouakou Koffi Amourlaye.

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Nous vous avons convié à ce point de presse pour donner la vérité de l’Institution sur la situation douloureuse qu’elle a connu, c’est-à-dire le décès de notre collaborateur, le Dr Kouakou Koffi Amourlaye Maître Assistant.

Devant cette perte très douloureuse pour la famille, ses collègues enseignants, les PAT, pour sa région et pour nous même parce que nous connaissons particulièrement le Dr Kouakou, en effet, nous avons été son enseignant et son Président de jury de thèses de doctorat; nous sommes demeurés dans le recueillement et la prière aux côtés de ses parents et amis.

Feu Dr Kouakou Amourlaye avait certes un tempérament fort mais était inoffensif. Il était très respectueux vis-à-vis de moi et ses collègues; toujours avec une pointe de sourire dans l’angle. Dans ces conditions, vous conviendrez avec moi, qu’il était une fierté pour moi à l’Université polytechnique de Man.

Je voudrais encore implorer notre seigneur Allah, d’absoudre tous les péchés de Dr Kouakou et de l’accueillir dans sa félicité au moment où ses collègues et parents l’ont conduit dans sa derniere demeure.

Je ne voudrais pas me permettre de rentrer dans une quelconque polémique avec une organisation dite syndicale qui a affiché clairement ses objectifs nous concernant et cela a été porté toujours porté à la connaissance de notre tutelle. Vous pouvez aller lire sur le site de la CNEC et on peut distinguer dans leurs discours les objectifs suivants:

1. faire démettre le Professeur Coulibaly Lacina de son poste

2. mettre définitivement le Président de l’université de Man, le Professeur Coulibaly Lacina, hors d’éta de nuire,

3. le livrer à la vindicte populaire comme un assassin.

Malgré toutes les agressions sur notre personne, nous nous sommes abstenus et avons régulièrement informé notre tutelle. Nous continuons de travailler à l’excellence dans notre institution et nous sommes très fier de l’adhésion de la quasi-totalité de tous les acteurs à notre vision d’excellence et ce malgré quelques difficultés.

Permettez que nous remercions toutes ses braves femmes et hommes dont était membre, feu le Dr Kouakou Koffi Amourlaye, qui par leurs actions au quotidien démontrent qu’on doit garder espoir et que notre système d’enseignement supérieur peut se révolutionner. Il faut d’ailleurs féliciter le Professeur Adama Diawara avec sa grande innovation; je voudrais parler de la nouvelle loi sur l’enseignement supérieur.

Concernant, le collègue décédé, feu Dr KOUAKOU Koffi Amourlaye, nous sommes effondrés, mais dans l’épreuve nous avons assumé les responsabilités qui sont les nôtres : coordonné tous les collègues afin de garantir au collègue décédé, des obsèques dignes surtout à cause des nombreux services qu’il a rendu à notre communauté universitaire et à la Côte d’Ivoire; son pays.

Nous avons participé avec l’équipe dirigeante aux obsèques de Dr

KOUAKOU Amourlaye, aux côtés de ses parents. Par ailleurs, nous avons tenu informer monsieur le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le Professeur Adama Diawara de toutes les étapes et même de ce point de presse.

A la survenu de ce décès brusque et inattendu, et avec les accusations fallacieuses et sans preuves, nous avons présenté tous les éléments de preuves aux parents et les avons rassurés que leur fils n’a pu et ne pouvait être l’objet d’une violence quelconque et qu’il a bien servi son pays.

. Mais pourquoi cet acharnement de la CNEC depuis un an sur l’UPM et

son Président?

• Qu’est ce qui concerne le Dr Kouakou Koffi Amourlaye ?

Nous relevons ici que dans notre institution qui est performante, ce sont les chiffres qui le disent, personne ne peut produire le moindre document d’interdiction d’une activité menée par des collègues, même pas une demande formulée par un quelconque regroupement d’enseignant, il est tout de même surprenant et curieux de nous voir vilipender au quotidien par la

CNEC.

Probablement veut-on tirer vers le bas le tracteur de notre système d’enseignement supérieur.

Lorsque l’explication n’est pas évidente c’est qu’à l’évidence la CNEC milite dans une agression politique contre l’institution et son Président.

Le BEN de la CNEC renferme depuis son sommet, des personnes engagées politiquement et un détour dans les réseaux sociaux vous donnera les preuves de nos propos. Sur cette activité aussi, nous tenons informer notre tutelle avec divers éléments de communications.

Mais au-delà de cela, le vrai problème soulevé ici, il me semble, est la présence des enseignants de nos universités à leur poste de travail ?

De nos échanges avec les experts, les enseignants chercheurs de Côte d’Ivoire sont des fonctionnaires et ils ne sont pas exemptés de présence au poste.

Nous rappelons que dans la gouvernance des Universités, au-dessus du Président de l’institution, se trouve le Conseil de gestion qui oriente et conseil le Président dans sa gestion de l’institution. Nous faisons remarquer que le ministère de la Fonction publique est représenté dans le COGES de l’UPM.

Par ailleurs, celui-ci demande aux administrateurs que nous sommes, de pointer la présence de nos ressources humaines.

Mesdames et messieurs;

Comment pouvons-nous remplir cette mission correctement et sincèrement sans outil de contrôle ?

Ce sont des détails, mais qui sont importants et éclairent l’opinion sur le fait qu’un Président d’Université ne gère pas son institution à son bon vouloir.

Par ailleurs, qu’il ne prend pas ses décisions sans repère et références.

Les enseignants sont une ressource humaine très importante dans le fonctionnement des universités, parce que ce sont eux qui sont en charge des enseignements et des encadrements des étudiants.

Faut-il signaler que l’encadrement d’un étudiant ne se résume pas seulement à des orientations sur un sujet de mémoire ? Il y a son encadrement sur les contenus des cours et sur sa carrière.

L’absence des enseignants sur les campus impacte donc négativement la performance scolaire des étudiants, car leurs enseignants ne sont pas la pour expliquer les passages des programmes qu’ils n’auraient pas compris.

• Une institution polytechnique peut-elle s’accommoder des absences de ses enseignants sur leur lieu de travail ?

Nous rappelons que lUPM c’est quatre UFR, quatre écoles, un centre de recherche et un institut de développement des territoires. C’est une entité particulière dans notre système d’enseignement supérieur. Pour dire simplement, c’est plus d’institut de recherche et d’écoles que d’université ordinaire.

Cette institution jeune, la première construite par SEM le Président Alassane Ouattara, devrait répondre à une attente d’excellence et de stabilité.

Elle a fait le choix au regard de la qualité de la personnalité qui l’a créé et de la projection de sa viabilité, d’être un modèle qui tranche des universités existantes et donc qui respecte les standards internationaux de formation dans ses domaines de compétences.

Pour se faire, il fallait agir sur les faiblesses des autres institutions qui sont caractérisées par un absentéisme et une violence multiforme de certains acteurs. Par ailleurs, il fallait exploiter sa plus grande opportunité, qui est sa jeunesse et une nouvelle génération d’enseignant.

C’est ainsi que de nombreux outils ont été mis en place dont la gestion de la présence des personnels de tous ordres sur le campus universitaire.

Mesdames et messieurs,

Les universités sont autonomes mais pas indépendantes. Nous devons certes prendre des initiatives mais qui doivent respecter les textes en vigueur et l’adhésion de la tutelle.

Jusqu’à ce jour, aucun des ministres n’a mis en cause nos outils qui nous permettent de produire les performances que l’institution. Tous sans exception ont apprécié et apprécie la paix dans notre espace universitaire.

Nous avons essayé des cahiers de présence qui ont vite montrer leur limite avec le remplissage de la présence des enseignants absents.

C’est ainsi que nous avons utilisé une solution numérique, un pointeur biométrique, qui a été validé par tous les acteurs. Tous se sont faits enrôler sans contrainte, et depuis trois ans, ce système fonctionne sans encombre.

Nos performances académiques nous donnes raison que l’encadrement des étudiants est nécessaire et accompli avec la présence des enseignants.

Nous avons constaté des absences de plus en plus importantes de certains enseignants et cela impactait sur la performance des apprenants. Par exemple en Licence Sciences Physiques nous avons enregistré un taux de réussite de 49% il y a deux ans contre 75% les années précédentes. Cette situation a été présentée en 2022 au COGES qui nous a fait des recommandations sur le Tutorat et le renforcement des encadrements.

Un relevé des absences du premier semestre de l’année universitaire 2022-2023, donc avant le CAMES 2023, avait confirmé les soupçons et ces enseignants avaient présenté des excuses pour ces absences et promis ne plus les reproduire.

Un second relevé dans le second semestre de la même année universitaire a montré des absences qui allaient jusqu’à 57 jours sur 70.

Tous les enseignants qui avaient des documents de justification de leurs absences les ont apportés.

En revanche, ceux qui n’en avaient pas, leur situation a été présentée devant le Conseil de Gestion de l’Université (30 à 57 jours d’absence).

II faut rappeler que la Fonction publique est représentée dans le COGES de l’Université Polytechnique de Man. Le COGES a instruit le Président de

« ‘Université d’adresser des demandes d’explication aux enseignants concernés. C’est ce qui a été fait.

L’analyse des réponses a confirmé des absences injustifiées. C’est dans ces conditions que des décisions ont été prises pour 11 enseignants plus un qui a demandé explicitement une concertation des membres de son organisation supposée syndicale pour mettre définitivement hors d’état de nuire le Président de l’Université de Man.

Parmi les enseignants concernés par les sanctions se trouvait feu le Dr Kouakou Koffi Amourlaye pour lequel compte tenu de sa récidive et d’une absence injustifiée de 57, il avait été requis la ponction des jours d’absence sur son salaire et sa mise à disposition du MESRS.

Vous avez vu la publication de la décision le concernant, sur les reseaux sociaux.

Est-ce que la décision prise était-elle normale ?

La réponse est oui. En effet, il faut relever que le salaire est la conséquence du travail effectué. N’ayant pas travaillé pendant ces jours, il ne devrait pas être payé.

Est-ce que c’était important pour la CNEC de montrer à toute la nation que

Dr Kouakou Koffi Amourlaye n’était pas un enseignant exemplaire, en publiant un document qui montrait avec argumentaire qu’il avant abandonné son poste de travail pendant 57 jours sans aucune justification ?

La réponse est non. En effet, devant la mort aussi bien dans les sociétés traditionnelles que moderne, l’on observe et garde un comportement décent.

Cette attitude d’une organisation animée par des universitaires va au-delà de toute éthique de toute décence. Elle est inique, déstabilisatrice pour la famille éprouvée. C’est tout simplement dommage d’avoir des personnes qui devraient inspirer la société être à ce type d’étage.

Voulait-on présenter le Président de l’Université polytechnique dans un registre inhumain pour le jeter en pâture à la vindicte populaire en exploitant la mort d’un collaborateur de façon inique d’une décision administrative ?

Pour de universitaires dignes de ce nom, il était très simple de se rapprocher de l’administration pour au moins l’entendre avant de pondre des contrevérités aussi bien sur la nature du décès que sur l’application de la prétendue décision.

Malheureusement, nous avons une relève de formateur qui inquiète du point de vue de la morale, de la décence et même je dirai de la qualité de l’universitaire.

Mesdames et messieurs, l’universitaire devrait inspirer la confiance par son discours son argumentaire et ce qui pourrait être la vérité.

Mais hélas pour les nouveaux animateurs de la CNEC, dix mille fois Hélas.

Pour ce qui concerne feu notre collaborateur Dr Kouakou Koffi Amouralye, c’est après imaginé un motif de décès (AVC) que la CNEC qui se revendique être son syndicat, ces talentueux exploitant lugubre de la mort de Dr Kouakou, sont venus à la source des informations.

Mesdames et messieurs,

Le document de décès produit par le médecin qui la reçu Dr Kouakou Koffi Amourlaye au CHR de Man, indique qu’il est mort d’une mort naturelle.

La CNEC a menti à la Côte d’Ivoire pour manipuler les opinions à sa cause lugubre. La CNEC a trahi les enseignants de Côte d’ivoire et ses animateurs devraient avoir la décence de démissionner de leur poste respective.

Mesdames et messieurs,

Pire les responsables de la CNEC ont trahi notre ministre de tutelle. En effet, cette organisation est sortie du canevas de conciliation qu’elle était allée solliciter auprès du ministre Adama Diawara. Car dans le recours sollicité par cette organisation, une rencontre entre le MESRS et l’Université de Man à laquelle nous avons participé avec le DRH de l’institution avait lieu. Le rapport qui doit être validé par le MESRS est en cours lorsque survient le

décès brusque de Dr Kouakou Koffi Amourlaye.

La CNEC a trouvé pour les besoins de sa cause, de rompre l’attente de la validation du rapport par le MESRS en diffusant la décision que nous avons prise et en suscitant des réactions les unes plus virulentes que les autres.

En effet, la CNEC nous a accusé d’avoir privé le Dr Kouakou Amourlaye de salaire toute chose qui l’aurait entrainé dans une situation de précarité et provoqué sa mort par AVC.

Nous avons même été accusé d’avoir tué le Dr Kouakou par le Prof Kouassi Zamina Johnson connu dans le monde syndical du supérieur de notre pays (voir capture).

Mais quelle est la réalité des faits :

La réalité des faits est que Dr Kouakou Koffi Amourlaye a perçu tous ses émoluments (salaire et prime de recherche) et sans interruption jusqu’à son rappel à Dieu. Qu’Allah le prenne en pitié.

Nous vous présentons les dix (10) bordereaux de virement de ses salaires.

Ceux-ci ont été aussi présentés à ses parents.

Conclusion, la CNEC qui prétend être le syndicat de Dr Kouakou Koffi Amourlaye, n’est pas venue à l’information et a prêché du mensonge pour rallier l’opinion à ses objectifs lugubres.

Nous disons à la Côte d’Ivoire et au monde entier que la décision présentée par la CNEC a certes été prise mais n’a jamais connu une application salariale. En conséquence, Dr Kouakou Koffi Amourlaye n’a jamais connu de ponction de salaire.

Là encore la CNEC a fini de perdre toute crédibilité est n’est pas digne d’exister dans le milieu de l’enseignement supérieur.

Relativement aux activités syndicales, l’université polytechnique n’a jamais interdit une réunion, ni une rencontre syndicale. Nous mettons au défis la CNEC de produire un seul document de l’institution pour justifier ses allégations.

La réalité maintenant établie, nous estimons que les fausses accusations de la CNEC et de certaines personnes créent des dommages sur notre personnalité, nous exposent à des agressions et ternissent l’image de l’institution que nous dirigeons.

La Côte d’Ivoire se souvient des excès de cette organisation sous Prof

Kouassi Zamina Johnson à l’Université Félix Houphouët Boigny.

Nous demandons à notre employeur, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, incarné par le Professeur Adama Diawara, de prendre toutes les dispositions utiles pour mettre fin à cette cabale de la CNEC dont l’issue peut être fatal.

Nous voulons servir notre beau pays dans la sérénité et la sécurité.

Je n’ai pas l’âme d’un tueur et je n’ai pas tué le Dr Kouakou Koffi Amourlaye et cela doit être su.

Nous estimons la situation tellement grave que nous exigeons justice et réparation à la CNEC et au Professeur Kouassi Zamina Johnson.

C’est pourquoi, nous demandons à notre employeur, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, d’intenter avec diligence des poursuites judicaires contre :

• La CNEC : Pour diffamation, dégradation d’image et mise en danger de mort du Président de l’Université de Man, le Professeur Coulibaly Lacina et contribution à la destruction de la visibilité de l’Université polytechnique.

. Le Professeur Kouassi Zamina Johnson : Pour fausse accusation et mise en danger de mort du Président de l’Université de Man, le Professeur Coulibaly Lacina.

Le système de l’enseignement supérieur et de recherche de notre pays a besoin d’un environnement apaisé pour l’atteinte de ses objectifs. Dans ces conditions, les administrateurs des institutions d’enseignement supérieur doivent être protégés contre les agissements à risques des organisations comme la CNEC dont les modes d’actions n’ont rien d’un syndicat.

Après le rétablissement des faits réels et ma requête de poursuite judicaires, je voudrais remercier la famille éplorée de feu Dr Kouakou Koffi Amourlaye, une famille musulmane pieuse, pour sa hauteur d’esprit même dans la douleur qui l’étreint.

Elle a compris la place de la vérité et n’a point eu d’oreilles pour les marchands iniques de la CNEC, sur la mort de leur enfant.

Nous leur exprimons toute la compassion de l’institution et la nôtre, et prions

Allah d’accueillir Dr Kouakou Koffi Amourlaye dans sa félicité.

Repose en paix Dr Amourlaye dans la terre de tes ancètres. Ton abnégation dans le chantier d’Allah, nous donne la certitude que tu es parmi les élus du paradis.

Je vous remercie


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